Nous voilà en mars, le mois que l’Organisation internationale de la francophonie a choisi pour célébrer la présence française dans le monde. Dans la mythologie romaine, Mars est le dieu de la guerre. On peut y voir un certain symbolisme.
C’est dans l’adversité que la francophonie canadienne a sauvegardé ce qui permet au Canada d’être membre à part entière de l’ensemble francophone planétaire. Un rapide survol historique sera concluant.
Déportés, assimilés, brimés,
Les Acadiens furent déportés au 18e siècle. Opiniâtres, ils sont revenus dans cette partie du monde d’où la Couronne britannique les avait chassés. Après un siècle dans l’oubli, ils ont défié l’histoire en recommençant à se bâtir une société.
Lord Durham avait eu l’idée d’assimiler les francophones pour calmer un climat que la Couronne britannique jugeait un peu trop agité dans une de ses colonies.
Plusieurs provinces canadiennes ont tenté d’étouffer la culture française qui à leurs yeux, détonnait dans le paysage sociopolitique. Elles ont interdit le français dans les écoles et elles en ont réprimé l’usage devant les tribunaux.