Exceptionnellement à l’affiche du Studio 21 du Théâtre français de Toronto (TfT), du 22 au 24 mars, la comédie F**king Carl aborde un thème lourd avec légèreté: qu’est-ce qui différencie les bons des mauvais parents?
La création originale du Théâtre du Trillium d’Ottawa a remporté un grand succès auprès de son public outaouais, gagnant notamment le prix de la meilleure production au Festival Fringe en 2014.
Évalués par le public
F**king Carl raconte l’histoire d’un couple, Jessica et Jason, qui essaye de convaincre un foyer, représenté ici par le public, qu’ils sont dans la capacité d’adopter un enfant.
Problème: rien ne joue en leur faveur. Jessica n’a pas de père et Jason est un chômeur sans ambition. La pièce se veut une comédie dans le sens où les deux personnages principaux sont très stéréotypés.
Pourtant, à mesure que Jessica et Jason se dévoilent, leur masque de couple canadien-français cliché tombe. Un véritable panel de sentiments se dégage alors, et les dote d’une complexité attachante.
Malgré un langage cru à la limite du vulgaire, le sujet fait mouche et est abordé avec une touchante vérité, assure Joël Beddows, le directeur artistique du TfT.