Au théâtre de l’École nationale de ballet du Canada, des petits rats s’exercent en attendant l’arrivée du professeur. Arabesques, dégagés et attitudes: les jeunes danseurs du corps de ballet Casse-Noisette, le tant attendu spectacle de Noël, s’affairent. Seuls quelques jours séparent la répétition de la première, le 9 décembre. Julie, Gabrielle et Marie-Noëlle participeront au spectacle. À 13 et 14 ans, elles ont toutes des rêves plein les yeux.
Originaires du Québec, les trois jeunes filles ont intégré l’École nationale de ballet du Canada, située à Toronto, afin de concrétiser un rêve et une passion: la danse.
«Quand je danse avec la musique, je ne pense plus et je ne fais que danser, s’exclame Gabrielle Béland. Je n’ai plus de problème ni de stress car quand je danse, je suis juste heureuse.»
Ses deux camarades acquiescent, un large sourire aux lèvres et des étoiles au fond des yeux. Participer au ballet de Noël est une consécration pour les trois jeunes filles même si certaines d’entre elles ont déjà dansé dans le spectacle de l’an passé.
Sur l’estrade, les petites étoiles s’affairent pour effectuer les pas à la perfection. Miss Toto, qui les prépare pour le spectacle Casse-Noisette ne laisse rien passer. Discipline, concentration et entraînements intensifs sont à l’ordre du jour. Certains enchaînements sont répétés plus de dix fois pour être parfaitement maîtrisés par les jeunes élèves.