Selon la société Marchese, les produits ne sont pas défectueux, et l’entreprise a suggéré que le problème ne résidait pas dans la façon dont les médicaments ont été préparés, mais plutôt dans la façon dont ils ont été administrés dans les hôpitaux.
La première ministre ontarienne, Kathleen Wynne, a admis jeudi qu’il existait des lacunes dans la surveillance d’entreprises comme Marchese, qui préparent des médicaments pour des hôpitaux. L’administration provinciale a choisi le Dr Jake Thiessen pour réaliser un examen indépendant de la chaîne d’approvisionnement des médicaments contre le cancer.
Le Dr Thiessen est le directeur fondateur de l’école de pharmacie de l’Université de Waterloo. Son examen portera principalement sur la découverte récente du sous-dosage de produits chimiothérapeutiques dans cinq hôpitaux de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Cet examen déterminera comment cela s’est produit et fournira des recommandations pour empêcher de tels incidents à l’avenir.
Action Cancer Ontario avait révélé le 2 avril que 990 patients ontariens avaient reçu des doses inférieures aux doses prévues de cyclophosphamide et de gemcitabine.
Les hôpitaux ontariens concernés – le London Health Sciences Centre, l’Hôpital régional de Windsor, le Lakeridge Health et le Centre régional de santé de Peterborough – ont immédiatement cessé d’utiliser les produits sous-dosés et ont adopté des mesures afin de s’assurer que les doses adéquates de médicaments sont administrées.