En 2017, ils étaient près de 20 000 Français et Françaises à tenter leur chance pour traverser l’Atlantique direction le Canada, et obtenir un visa un peu particulier: le Permis Vacances-Travail, ou PVT.
Ce document en poche, c’est la promesse d’un séjour d’un ou deux ans de tourisme culturel au pays à la feuille d’érable, tout en étant autorisé à travailler afin de financer son voyage.
Mais, le clan des «PVTistes» est un clan qui n’accepte que les plus chanceux, puisque le tirage au sort est le seul moyen d’y prétendre. Le PVT étant destiné aux 18-35 ans, ce sont les millennaux qui sont de plus en plus nombreux à être séduits par ces vacances singulières.
Créé en 2003 avec pour seule et unique destination le Canada, le PVT s’inscrit dans le cadre d’accords bilatéraux de mobilité des jeunes. Brésil, Japon, Australie, ou encore Russie… aujourd’hui, on compte 14 destinations auxquelles peuvent prétendre les aspirants PVTistes français.
Au Canada, c’est un quota flexible de 6 550 places qui leur est ouvert chaque année, pouvant augmenter, comme ce fut le cas en 2017.