Le commerce France-Canada a de beaux jours devant lui, surtout depuis l’adoption de l’AECG (Accord économique et commercial global ou CETA en anglais) entre le Canada et l’Union européenne (UE) l’an dernier.
C’est ce qu’on a fait valoir, jeudi soir dernier, à l’occasion du premier événement organisé par la nouvelle Chambre de Commerce France-Canada, basée à à Toronto (à ne pas confondre avec la Chambre de commerce française au Canada, basée à Montréal).
Ce lancement, dans les locaux des conseillers en numérique Cap Gemini, avait aussi pour but d’inaugurer les récentes recherches de la Chambre sur l’AECG, en présence de cinq parlementaires français, tous de La République en Marche, le parti du président Emmanuel Macron, en plus du consul général Marc Trouyet.
Cet accord de libre-échange Canada-Europe, malgré les différentes oppositions, représente un moyen pour les deux pays de s’ouvrir aux investissements et aux nombreuses possibilités de travail dans les deux pays.
Publications mensuelles
La Chambre vient de prendre ses quartiers dans les bureaux de Cap Gemini, rue University. Son dossier de 24 pages sur l’AECG, Canada and France: Oceans Apart But Closer Than Ever, est le premier de publications mensuelles, indique la directrice générale Riva Walia. «C’est aussi un moyen pour avoir plus de visibilité sur le travail que nous faisons et montrer la valeur que cela apporte à un grand nombre d’entreprises», dit-elle.
Toronto était la troisième étape de la visite des cinq députés français, après Montréal et Ottawa. Pour Hervé Berville, membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale française, cette réunion est aussi l’occasion «mettre des visages sur des entreprises qui commencent à bénéficier de l’AECG, mais aussi sur des autorités en terme de garantie sanitaire ou environnementale et surtout de démystifier beaucoup de choses sur l’AECG».