Avouons-le d’emblée, l’évolution fulgurante des technologies de la communication a entraîné l’apparition de dizaines, voire de centaines de nouveaux mots pour désigner aussi bien les appareils, les technologies et les actions associés à ces nouveaux moyens de communiquer. Si l’Internet a généré tout un vocabulaire, un lexique à lui seul, il en va de même pour les communications par téléphone portable.
Pas très loin derrière les courriers électroniques – ou les courriels – on retrouve parmi les nouveaux modes de communication les textos. Ou les messages texte. Ou les SMS.
En fait, on ne sait pas encore exactement comment on doit appeler ces messages écrits que l’on envoie en saisissant du texte sur le clavier d’un téléphone portable ou d’un téléphone intelligent. Plusieurs termes se disputent la place dans l’usage. Déjà on répertorie texto, SMS et message texte, mais aussi message SMS, télémessage, message court et minimessage.
Au Québec et dans le Canada francophone, on semble déjà avoir adopté le terme texto, qui est reconnu par les dictionnaires, dont Le Robert, et qui est privilégié par l’Office québécois de la langue française.
Ce mot, dit-on, présente plusieurs avantages. Il est court et explicite, en plus d’être formé à partir d’éléments français.