S’il a été question de dualité linguistique dans les débats du Sénat, c’est en bonne partie grâce à la détermination de Claudette Tardif, «une grande dame qui n’a jamais cessé de tout mettre en œuvre pour que le gouvernement respecte ses obligations en matière de langues officielles», a commenté le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson.
La sénatrice franco-albertaine vient d’annoncer qu’elle quittera le Sénat le 2 février, pour passer plus de temps avec sa famille. Le président de la FCFA, originaire lui aussi de l’Alberta, rappelle que Claudette Tardif a siégé à la Chambre haute pendant 12 ans.
«Comme membre, puis présidente du Comité des langues officielles du Sénat, elle a passé au crible tous les éléments de la politique gouvernementale, des obligations linguistiques d’Air Canada à celles de Radio-Canada, pour enfin aboutir à un grand projet: la modernisation de la Loi sur les langues officielles.»
«Je suis particulièrement fière de mon implication pour l’avancement des dossiers de la francophonie en Alberta ainsi que pour l’ensemble du Canada», a-t-elle indiqué par voie de communiqué.