Défendez-vous les droits humains?

C'est à la portée de tous

Êtes-vous un.e défenseur.e des droits humains ? (Amnesty International)
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Publié 20/01/2018 par l-express.ca

L’année 2018 vient à peine de commencer, nous laissant un horizon encore très entachés d’injustices sociales. 2017, ça a aussi été des combats et des luttes contre ces injustices, notamment avec Amnistie internationale, dont Meryll David-Ismayil préside la branche francophone de Toronto.

Points forts

Pour commencer l’année, elle nous invite à nous demander «Suis-je un ou une défenseur.e des droits humains?». Selon Meryll, tout le monde a la capacité d’en être. Il n’est pas nécessaire d’être engagé et actif dans une ONG pour lutter pacifiquement contre les injustices sociales qui perturbent nos sociétés actuelles.

«On a tous un point fort, ne serait-ce que pour donner un coup de main à une cause. Quel est votre point fort à vous? Chanter, tricoter, créer une affiche, organiser, faire un discours, participer à un événement… Tout le monde peut potentiellement lutter pour un monde plus juste» explique la jeune femme.

Elle renvoie à une vidéo d’explication sur ce sujet, qui, en moins de deux minutes démontre que tout le monde peut-être un ou une defenseur.e des droits humains. Dans la vidéo, qui présente un graphisme minimalisme aux couleurs d’Amnestie internationale, sont énumérés les qualités requises pour prendre part à une cause, et en effet, tout le monde peut y prétendre!

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Les parents

Meryll tient à s’adresser aux parents: «Je parle en connaissance de cause: lorsqu’on est parents, on ne trouve pas le temps de s’engager, on est débordés. Mais pourtant, il y a un moyen très simple d’agir, c’est le Lifesaver

Disponible sur le site d’Amnestie international, le Lifesaver est une feuille d’informations mensuelle qui explique aux enfants, de manière simplifiée et avec des mots adaptés, une injustice qui se passe actuellement dans le monde. «C’est très simple, et compréhensible pour des enfants de 9 ans et plus», indique Meryll.

Ne se contentant pas d’expliquer et de dénoncer, le Lifesaver comporte également une partie pour agir. «Il s’agit souvent de la rédaction d’une lettre», explique Meryll. «Cette partie travaille aussi une compétence académique pour l’enfant, ça peut être de l’orthographe, de la grammaire ou de la conjugaison, mais aussi des compétences plus sociales, puisqu’on demande à l’enfant d’exprimer ce qu’il ressent face à cette injustice.»

En anglais, le Lifesaver permet tout de même une rédaction des lettres en français.

Esclavage en Mauritanie

Le Lifesaver de ce mois-ci appelle à agir en faveur de deux Mauritaniens, Moussa Biram et Abdallahi Mattalah emprisonnés à cause de leur combat contre l’esclavage.

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D’après l’organisation abolitionniste à laquelle ils appartiennent, c’est 20% de la population mauritanienne qui subit cet esclavage moderne. «Les ONG l’affirment: la Mauritanie est le pays le plus touché au monde par l’esclavage, avec son régime d’apartheid non écrit», indique Meryll.

Moussa Biram et Abdallahi Mattalah emprisonnés à cause de leur combat contre l’esclavage (Amnesty International)
Moussa Biram et Abdallahi Mattalah emprisonnés à cause de leur combat contre l’esclavage.

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