La nouvelle édition revisitée du Salon du livre de Toronto a donné un nouveau visage à la rencontre tant attendue entre les enfants et les auteurs. Alors que les années précédentes de grandes conférences accueillaient nos chères têtes blondes pour stimuler leur goût à la lecture, cette année, les auteurs ont mis leurs cartables sur leurs épaules et sont retournés à l’école pour rencontrer les élèves dans leur univers.
Les mercredi 25 et jeudi 26 octobre étaient synonymes de rentrée des classes pour une dizaine d’auteurs participant au Salon du livre. Plusieurs écoles du Grand Toronto les ont accueillis pour des présentations spéciales, toutes différentes en fonction de la classe des enfants et de l’auteur.
Les élèves ont donc pu suivre des ateliers passionnants, aux noms généralement ludiques comme La nuit où le soleil est parti, Le chant des cloches ou La crème glacée littéraire: un bouquet de saveurs.
Ange-Émile Maheu est allé rendre visite à la classe de 5e et 6e d’Émile Banodji à l’école Sacré-Cœur. Pendant une heure, il a séduit son jeune auditoire en leur «contant des contes», de l’histoire de la corneille à la patte coupée à celle du père de famille qui trouve sur son chemin plein de nourriture pour nourrir ses enfants. Une explosion de péripéties dans chaque conte qui suscite des éclats de rires, des regards captivés ou rêveurs.
Chaque fragment d’imagination brodé par Ange-Émile Maheu débute par un majestueux «Une fois c’était…», marque de fabrique qui séduit le public dès les premiers mots. Le conteur-né prend des intonations amusantes, mime une gestuelle de comédien et offre finalement un véritable spectacle aux enfants.