À l’orée de l’hiver, et comme chaque année depuis 2012, il est devenu habituel de clore la saison des festivals de cinéma avec une fin de semaine à sensations fortes, et cette sixième édition de Blood In The Snow ne déroge pas à la tradition en répandant des hectolitres de sang dans les neiges torontoises.
Les cinéastes d’horreur nationaux sont donc de nouveau à l’honneur, cette fois au cinéma Le Royal sur la rue College, avec 9 longs-métrages et 23 courts issus des quatre coins du pays, qui seront projetés du 23 au 26 novembre.
Surnaturel
Les amateurs de vampires et présences maléfiques seront servis, puisqu’il semble que le fil rouge sanglant de cette édition préfère le surnaturel au gore dominant les années passées.
Signe des temps ou réduction des budgets, les scénarii tentent dans l’ensemble un virage vers le thriller et l’épouvante plus classique, à coups de lents plans sur des personnages parcourant des lieux sombres et effrayants, inondés de musique angoissante et suivis de «jump scares» à la mode si vous avez suivi l’actualité cinématographique récente du genre (IT, Annabelle, It Comes At Night, Ring, etc.).
Vous l’aurez compris, il ne faudra pas s’attendre à une grande originalité dans la programmation, ni à des blockbusters léchés, mais plutôt à des premiers films de niveaux très différents, et presque tous de série Z… Ce qui, avec le public de passionnés, fait tout le charme d’un festival que Roger Corman ou Lloyd Kaufman n’auraient pas renié.