L’histoire de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) est parsemée d’initiatives «par et pour les jeunes», visant à amplifier leur voix dans la francophonie canadienne. L’organisme célèbre un demi-siècle d’engagement dans de nombreux dossiers, grands et petits, retracés dans un livre commémoratif.
Dans l’ouvrage commémoratif, 50 ans de conscientisation et de collaboration: La Fédération de la jeunesse canadienne-française 1974-2024, l’historien Serge Dupuis documente l’évolution d’un organisme dont les activités, parfois limitées par les aléas politiques, restent pertinentes.
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«L’histoire de la FJCF démontre que la mission de conscientisation et d’habilitation des jeunes est aussi nécessaire aujourd’hui qu’il y a 50 ans. […] Le réseau de jeunesse peut être une bouée de sauvetage pour sortir les jeunes francophones de l’isolement et leur donner une voix», affirme-t-il en entrevue avec Francopresse.
Selon l’auteur, à travers son histoire, la FJCF a défendu des enjeux et des débats qui étaient négligés par les organismes des adultes, comme le vote à 16 ans et l’insécurité linguistique. Et côté réalisations sur le terrain, deux projets ont laissé leur marque jusqu’à aujourd’hui.
«Nos accents» sur les ondes
La FJCF est à l’origine de l’instauration de dizaines de stations de radios communautaires entre 1985 et 1991. Un fait d’armes qui se distingue par son efficacité.