Comment réduire la quantité de fausses nouvelles en circulation? Si tous les ados prenaient 30 secondes avant de partager une info sur Facebook ou de diffuser dans leurs réseaux une vidéo sur YouTube, ce serait déjà un grand pas en avant.
C’est l’esprit derrière une formation mise au point par l’Agence Science-Presse et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), qui était lancée la semaine dernière à Montréal.
«Pourquoi partage-t-on des fausses nouvelles? Parce qu’elles sont difficiles à repérer, que notre cerveau nous joue des tours, et qu’elles jouent sur nos émotions», peut-on lire entre autres dans cette formation de 40 minutes, conçue et créée par Ève Beaudin, de l’Agence Science-Presse, et Jeff Yates, de Radio-Canada.
Intitulée «30 secondes avant d’y croire», la formation s’adresse à des jeunes de 14 à 17 ans, mais elle a surtout été conçue pour être remise clef en main à des journalistes prêts à se rendre dans des classes d’écoles secondaires du Québec.
Une première grappe de journalistes a été formée en novembre, lors du congrès de la FPJQ, et une deuxième, samedi. Jusqu’à maintenant, une soixantaine de journalistes et plus de 40 classes ont fait part de leur intérêt: les premiers «duos» se rencontrent dans les prochaines semaines.