«La reconnaissance des droits linguistiques était au cœur des débats des Pères de la Confédération et leur protection constitutionnelle a profondément marqué la création de notre pays et son développement.»
«Bien que l’exercice de ces droits fondamentaux ait souvent été semé d’embûches et même d’affrontements, les progrès réalisés grâce aux revendications juridiques et politiques ont eu une incidence indéniable sur l’épanouissement des minorités francophones et anglophones du pays.»
C’est ce qu’affirme l’ex-juge Michel Bastarache, qui préside le 5 mars prochain, à Ottawa, dans l’édifice Sir-John-A.-Macdonald, une conférence où les participants feront le point sur 150 ans de bilinguisme législatif et judiciaire.
Cet événement réunira des participants au concours Laskin, des avocats, des universitaires ainsi que des membres de la magistrature et du Parlement. La juge en chef du Canada, Beverley McLachlin, a accepté d’être la conférencière d’honneur.
À la lecture du programme préliminaire, on peut constater que les thèmes abordés par les conférenciers sont engageants et permettront de prendre la mesure du chemin parcouru depuis 1867, ainsi que d’évaluer les progrès réalisés et les défis actuels et futurs à surmonter.