Symbole floral de l’Ontario et du printemps naissant, le trille donne aussi son nom à tous les deux ans au gala récompensant, non seulement les artistes franco-ontariens, mais également ceux venus de l’Ouest canadien, de l’Acadie et même ceux du Québec qui se produisent hors Québec.
Natalie Bernardin est en poste depuis 10 ans à l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM). À titre de directrice générale, elle est bien placée pour constater l’éclosion de la musique francophone. Pas celle qui se joue à minuit pour respecter les quotas du CRTC, mais celle qui occupe le devant de la scène.
À l’époque, elle se rappelle que «ce n’était pas toutes les catégories qui pouvaient avoir leurs cinq artistes nommés. Maintenant, les dossiers entrent beaucoup plus. Ça témoigne de la richesse de la scène artistique.»
Confusion des genres
Parmi les nouveautés de la 10e édition, le 2 mai prochain, les incontournables catégories «meilleur interprète masculin» et «meilleure interprète féminine», fusionneront et aboliront la distinction des genres. Avec le Trille Or «Artiste solo», le gala récompensera tout simplement le ou la meilleure artiste tous genres confondus.
Cette ouverture, qui se veut inclusive, s’adresse aussi aux genres musicaux. Les portes du gala s’ouvriront aux styles musicaux. Sept en tout.