Zika? Quel zika? C’est la question que certains athlètes doivent se poser, du moins ceux qui ont décidé de ne pas aller à Rio par peur du virus.
Au Brésil, en dépit de toutes les rumeurs virales, athlètes et spectateurs des Olympiques n’ont pas du tout été troublés par les moustiques porteurs du zika. Il semble en effet que le moustique Aedes aegypti qui le transmet ait été mis temporairement hors-jeu — comme l’avaient prévu les entomologistes — parce que c’est l’hiver dans l’hémisphère sud.
Ce qui n’empêche pas le zika de demeurer dans le peloton de tête des priorités au Brésil. Depuis l’automne dernier, on estime que des millions de personnes ont été infectées.
Dans la majorité des cas, les symptômes sont bénins, mais on recense à présent 1835 bébés atteints de microcéphalie, c’est-à-dire un crâne de petite taille.
Pendant ce temps, le virus arrive en Floride — plus de 35 cas transmis localement en date du 22 août — et les autorités américaines recommandent aux femmes enceintes d’éviter la région de Miami. Mais une pétition pour dire non à une expérience qui pourrait contribuer à la lutte contre le virus recueille à présent 170 000 signatures.