La vulnérabilité de la scène le fascine. Le mot le touche. L’art l’émeut. Yao, artiste multi-facettes, utilise le slam pour connecter les humains.
Vendredi 5 avril à l’Alliance française de Toronto, le slameur a emporté le public vers un univers nuancé, lors d’un concert de son dernier album Lapsus.
«J’écoute n’importe quoi qui ne me donne pas mal à la tête»
Né en Côte d’Ivoire de parents togolais, le slameur d’Ottawa porte son identité dans ses chansons.
Inspiré de musique soul et de sonorités groove, le rap l’a aussi énormément nourri. De Mc Solar à IAM en passant par Oxmo Puccino, Yao s’est retrouvé dans le pouvoir des mots.
Déjà adepte de poésie à 11 ans, il écrit ses premiers poèmes. Il trouve un exutoire dans la musique et ainsi, parvient à déclamer ses vers autrement et commence à slamer.