Pendant ses nombreuses années à l’Université Cambridge, en Angleterre, William Lusk Webster, natif de Shédiac, au Nouveau-Brunswick, a côtoyé plusieurs scientifiques qui allaient jouer un rôle important dans la fabrication de la bombe atomique. Vers la fin des années 1930, des évènements en Allemagne vont changer son destin, et celui du monde…
Ce texte constitue la deuxième et dernière partie du récit. Résumé de la première partie:
Natif de Shédiac, au Nouveau-Brunswick, William Lusk Webster entreprend une carrière scientifique dans les années 1920 à l’Université de Cambridge, en Angleterre, où il obtient un doctorat en physique. Il y côtoie de nombreuses sommités du monde des sciences, dont certaines participeront au «Projet Manhattan», visant à concevoir et à fabriquer la bombe atomique. Mais Webster est aussi un homme très renfermé, qui doit composer avec des troubles psychologiques qui perturberont son cheminement professionnel.
L’Allemagne dès 1938
En 1938, l’Allemagne réussit la première fission nucléaire, ce qui déclenche la course à la bombe atomique.
Craignant qu’Hitler puisse avoir un jour accès à une telle technologie destructrice, les États-Unis, mais d’abord le Royaume-Uni, se lancent dans un effort sans précédent pour se doter, avant l’Allemagne nazie, de l’arme nucléaire.