L’un, Matthieu Vermeulen (à gauche), nous offrait le joli bonheur des douces délinquances qui éclairent une vie simple. L’autre, Alain Klingler (à droite), nous chantait l’élégante résignation de celui qui essaie en vain de vivre normalement pour échapper au tourment de sa sensibilité à fleur de peau. À eux deux, ces auteurs-compositeurs-interprètes ont su nous livrer dimanche soir un petit morceau d’âme française dans la salle intime du Bread and Circus, en plein coeur du Kensington Market.
Vermeulen revendiquait pour nous le droit d’être heureux par une simple «p’tite chanson qui sent bon le weekend» et celui d’admirer les jambes des belles mamans du square (plaisir accru quand l’une d’elles est la mère de notre enfant!). Quant à Klingler, les envolées musicales que ce compositeur tirait du vieux piano droit étaient si envoûtantes qu’on rêverait d’entendre ce dont il serait capable avec un grand orchestre.
Une autre belle soirée produite par Mécénat Musical (Pablo Keselman).
