Visite du MoMA nouveau et du New York éternel

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Publié 23/01/2007 par Benoit Legault

Le Museum of Modern Art (MoMA) de New York rouvrait en novembre 2004 après des rénovations d’une telle ampleur qu’on peut parler de reconstruction. Quelque 425 millions de dollars ont servi à faire passer l’espace des expositions de 85 000 à 125 000 pieds carrés, et ce, sur six étages (dont les plafonds font 22 pieds de haut). La différence la plus évidente pour un visiteur toutefois, ce sont les grands espaces lumineux comme le lobby de 12 400 pieds carrés et l’atrium dont le plafond fait 110 pieds de haut.

Du 6e étage, on voit directement le lobby par un espace très haut et impressionnant. À chaque étage, les expositions temporaires et permanentes sont présentées dans des salles numérotées dont les thèmes sont si clairs qu’il s’agit presque d’expositions miniatures. L’extérieur du MoMA n’étonne pas, comme le font les musées d’art moderne de Paris (Beaubourg) ou Bilbao. La taille des expositions et leur articulation délicate constituent la distinction du MoMA dans le monde de l’art moderne et contemporain.

Une autre distinction MoMAesque est le nouveau prix d’entrée: 20 dollars (américains, bien sûr). Ce prix élevé ne semble pas avoir réduit le nombre d’entrées. Je suis allé au MoMA le 28 décembre, en plein rush du temps des Fêtes. Et je n’avais jamais vu autant de gens dans un musée. C’était dément. Il y a des visites nocturnes gratuites de 16 h à 20 h le vendredi, très populaires évidemment. Pour éviter les foules, mieux vaut arriver tôt le matin.

Ouvert en 1929, le MoMA était le tout premier musée d’art consacré entièrement à l’ère moderne, débutant avec l’art européen innovateur des années 1880. Le MoMA demeure le plus grand et le plus prestigieux musée d’art contemporain au monde.

Queen’s et le secteur Astoria

Les touristes qui vont à New York visitent de plus en plus le borough de Queen’s. Je suis allé visiter le quartier grec de New York: le secteur Astoria de Queen’s. Quelle excellente surprise! (Resto essayé et recommandé: le Stamatis Broadway du 31-14 Broadway – entre 31st et 32nd Street; métro Broadway de la ligne N.) Le quartier Astoria est coloré et sympathique. Le côté commercial du secteur est surtout grec mais la population est bigarrée. Toutefois on ne sent aucune tension entre les groupes. Les gens sont souriants et il fait bon se promener.

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Ceux qui ont vu le film The French Connection se souviennent de l’incroyable poursuite en automobile qui se déroulait sous le pont du métro aérien de la ligne N dans Astoria. Ce métro aérien métallique procure énormément de caractère au quartier. Le métro est d’ailleurs le meilleur moyen d’arriver à Astoria qui est à moins de 2 km de Manhattan, de l’autre côté de la East River.

Avant de se retrouver à Los Angeles, les studios de cinéma américains étaient concentrés à New York, dans Queen’s plus précisément, non loin d’Astoria. C’est pourquoi on peut y voir le Museum of the Moving Image et les Kaufman Astoria Motion Picture Studios.

Tommy Hilfiger

Beaucoup de designers de vêtements et de parfums ont leur adresse principale à Manhattan. En marge des autres boutiques des grands noms de la mode, l’adresse Tommy Hilfiger de Manhattan n’est pas dans la portion chic de Broadway Avenue mais plutôt sur West Broadway, une rue parallèle nettement moins glamour.

Dans une vieille maison, sur trois étages, la boutique-mère de la grande marque Hilfiger est très décontractée. La musique est plutôt alternative et une grande sélection de vêtements est en solde. Les derniers produits de la marque sont en montre. La boutique est située au 372 West Broadway (angle Broome Street) dans le quartier Soho.

Amtrak

Le train Amtrak pour New York est toute une aubaine. Un aller coûte 88 $US, et encore moins pour les étudiants, les aînés et les détenteurs de la carte CAA. Autre raison de le prendre, les douaniers vont dans le train pour faire leurs vérifications à la frontière; pas besoin de sortir avec tous les bagages, comme quand on voyage en autobus.

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Toutefois, l’air semble parfois vicié dans les wagons et la nourriture à bord est synonyme de fast food micro-ondable. Les employés manquent aussi de classe, avec les chemises déboutonnées et le reste de leurs habits souvent débraillés; et ça c’est quand ils sont là.

De retour de New York, je devais changer de train à Albany. J’entre dans le train bondé. Il y a avait des sacs partout sur les bancs à côté des gens. Je ne pouvais savoir quel siège était libre – ils semblaient tous occupés. Il a donc fallu que j’emmerde quelques personnes avant de finalement trouver un siège. Très désagréable.

Auteur

  • Benoit Legault

    Journaliste touristique basé à Montréal. Collaborateur régulier au Devoir et à l-express.ca. Responsable de la rédaction de guides Ulysse. Benoit Legault a remporté plusieurs prix de rédaction touristique. Il adore l'Ontario et ses Grands Lacs.

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