Virées new yorkaises pour les fans de Sex and the City

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Publié 27/05/2008 par Samantha Gross (The Associated Press)

NEW YORK – Leurs aventures télévisées sont terminées, mais Carrie Bradshaw et ses amies attirent toujours à New York des foules de touristes plus intéressés par les boutiques glamour et les bars branchés que par l’Empire State Building. Et avec la sortie du film la semaine prochaine, ils sont nombreux à vouloir venir voir Sex and the City… in the City.

«Quand on a appris qu’il y allait avoir un film, on s’est dit que ce serait super de se faire une virée entre filles à New York, le week-end de la sortie», confie Amy Walker, une comptable de Minneapolis de 31 ans, qui a regardé deux fois l’intégralité de la défunte série en DVD.

Avec ses trois copines, elles ont déjà fixé le programme: se relaxer dans un spa mentionné dans le feuilleton, suivre le circuit touristique «Sex and the City Hotspots», dévaliser quelques boutiques de chaussures et bien sûr voir le film. (www.screentours.com)

«Les producteurs ont toujours dit que New York était la cinquième fille de la série», rappelle Lisa Blythe Perlman, guide du circuit touristique consacré à Sex and the City. «Quatre-vingt pour cent de la série a été tourné en décor naturel.»

Avec ses collègues, elle entraîne un millier de touristes chaque semaine sur les traces des quatre piquantes ex-célibataires, des marches du perron typique de Carrie où elle fume ses dernières cigarettes, jusqu’à la pâtisserie où Miranda gobe des cupcakes, en passant par le restaurant préféré de la croqueuse d’hommes Samantha et même la boutique de sex-toys où trouver le fameux «lapin» qui rend dingue la prude Charlotte…

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Les touristes peuvent ainsi jouer à Carrie et ses amies, en sirotant des Cosmopolitan – qui sont à l’héroïne ce que la vodka-martini est à James Bond – dans les mêmes clubs à la mode. Le passage des quatre filles sur grand écran a encore relancé l’intérêt et la compagnie a déjà vu ses réservations plus que doubler pour le week-end de sortie du film le 30 mai.

«Sex and the City est l’une des meilleures publicités de tous les temps pour la ville de New York», explique George Fertitta, qui dirige NYC & Company, l’office du tourisme de la Grosse Pomme. «Il y a tout l’esprit, la couleur et l’effervescence de New York»… Il faut dire que chaque épisode est une ode à Manhattan, passant en revue les hauts-lieux de l’élite branchée de la «Ville qui ne dort jamais».

En digne petite-fille d’Audrey Hepburn, en lunettes noires et robe Givenchy, grignotant son croissant au petit matin devant la vitrine de Tiffany’s sur la Cinquième avenue, Sarah Jessica Parker, hélant son taxi perchée en équilibre instable sur de vertigineuses sandales Manolo Blahnik, est devenue une icône new-yorkaise.

George Fertitta, qui parsème sa conversation avec les journalistes de citations de Sex and the City, raconte qu’il a été surpris lors d’une récente visite en Chine de se trouver assailli de questions sur la série par des journalistes femmes: «Elles la voient comme une fenêtre sur New York».

Carrie et ses acolytes restent les plus sexy des ambassadrices de la Grosse Pomme à l’étranger, avec cette série distribuée dans plus de 200 pays, selon la chaîne HBO. Environ un tiers des clients du circuit «Sex and the City Hotspots» sont des touristes étrangers, selon Cathy Epstein, porte-parole d’On Location Tours.

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NYC & Company a d’ailleurs lancé le site Internet www.nycvisit.com/sexandthecity pour aider les visiteurs à organiser des séjours à thème inspirés de la série culte, et propose des promotions pour le Canada, l’Australie, la France, la Grande-Bretagne et plusieurs villes des États-Unis.

On Location Tours a concocté un programme spécial pour la sortie du film, avec tournée des hauts-lieux de la série, projection du film et soirée. (www.destinationonlocation.com)

Pour les plus fortunés, une autre société propose un séjour de quatre jours à partir de 15 000 $, avec dîner dans les meilleurs restaurants fréquentés par les quatre célibataires, shopping dans les boutiques à la mode avec une styliste personnelle et même, en option, un arrêt en institut pour quelques injections de botox…

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