Départ en train pour Windsor, Ottawa ou Montréal; les chanceux de la classe VIA 1 auront droit à un repas souriant et bien arrosé. Ils rouleront dans un wagon où tout est compris.
«Si les gens disent »c’est un bon repas pour le train » nous avons échoué; il faut que ce soit un bon repas avec un bon service, peu importe l’endroit», explique à L’Express Pierre-Luc Chevalier, chef principal de la Planification des services aux clients chez VIA Rail Canada.
Rien n’est laissé au hasard. Les trois choix de tous les menus correspondent à trois profils de passagers: ceux qui veulent un repas exotique (comme un poisson mahi-mahi en sauce jerk jamaïcaine), ceux qui désirent un plat traditionnel (comme un rôti de bœuf avec des pommes de terre pilées) et ceux qui recherchent un plat santé (faible en gras et en hydrates de carbone). «Les plats exotiques sont particulièrement populaires entre Montréal et Toronto, deux villes très cosmopolites. Nous offrons maintenant un poulet au beurre à l’indienne absolument délicieux», note M. Chevalier.
Il a passé 10 ans à travailler au Mont-Tremblant avant d’occuper ce poste important chez VIA Rail. M. Chevalier est diplômé en gestion hôtelière du Collège LaSalle. D’ailleurs, les préposés au service de VIA Rail proviennent de tous les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie. «Nous engageons des employés de restaurant, d’hôtels et de lignes aériennes.
Le plus important, ce sont les qualités humaines et l’attitude, car nous pouvons toujours former les gens techniquement une fois qu’ils sont à notre emploi», souligne M. Chevalier. «C’est aussi un travail exigeant physiquement, car le train est toujours en mouvement et les préposés ont peu de temps pour se reposer durant un voyage.»