Votre amour m’emplit de joie… C’est ce qu’a dû ressentir Véronic DiCaire qui a séduit la Ville-Reine… sans détour! Son spectacle du 24 mai au théâtre Al Green présenté par la Franco-fête et le Centre francophone de Toronto a charmé la soixantaine de personnes qui y ont assisté. Un spectacle intime qui nous fait passer de la chanson qu’on pousse autour d’un feu de camp aux prestations devant les plus grands publics.
Après une demi-heure d’attente, notre petite fille d’Embrun est entrée calmement en marchant sur la scène. Calmement certes, discrètement non. Vêtue d’un jeans et d’une veste assortie dans le ton country de l’album, de souliers à talons hauts à motifs de léopard et de quelques bijoux, elle a empoigné sa guitare sous les applaudissements et les sifflements.
À la brunante, Tu peux t’en aller, C’est, on a pu entendre les chansons de son premier album éponyme et de son plus récent album Sans détour qui compte les participations entre autres d’Antoine Gratton, des frères Painchaud et de Simon Godin.
Pas de déception pour ceux qui auront aimé les albums. Les interprétations sont fidèles à ce qu’on peut entendre sur les enregistrements. Avec ses trois musiciens, on est en mesure de recréer l’ambiance sympathique et les sons propres à Véronic DiCaire passant de la ballade à l’énergie pure.
L’humour est aussi à l’honneur. Elle nous raconte avec toute la verve qu’on lui connaît les images que lui génèrent ses chansons et ses expériences de tournée: «J’étais en Gaspésie et j’ai interprété L’amour à la machine d’Alain Souchon. À la fin du spectacle une femme est venue me voir pour me dire que sa chanson préférée de mon album Sans détour c’était L’amour à l’eau de javel. Il y a donc quelqu’un en Gaspésie qui appelle les stations de radio pour entendre L’amour à l’eau de javel de Véronic DiCaire!»