Après de nombreux essais infructueux depuis plusieurs décennies – dont le fiasco des célèbres vélos blancs d’Amsterdam dans les années 1960 – le concept des vélos en libre-service semble connaître aujourd’hui un énorme succès, grâce notamment aux nouvelles technologies de l’information.
Ainsi, les «Vélib» de Paris ont soufflé leur première bougie cet été et vont s’étendre aux 30 communes de la couronne parisienne. Montréal vient de lancer pour sa part le 22 septembre dernier son projet pilote d’un concept similaire et qui devrait voir le jour l’an prochain. Les Bixi montréalais font d’ailleurs une visite promotionnelle à Toronto, le vendredi 24 octobre 2008.
Le principe des Vélib parisiens est fort simple. Pour un euro par jour (5 €/semaine ou 29 €/an), un usager peut retirer l’une des 16 000 bicyclettes du réseau dans 1 200 stations différentes. Arrivé à destination, il suffit de trouver une autre station et déposer son vélo. Le système informatique enregistre automatiquement la restitution de la bicyclette.
Un euro par jour
Plus alléchant encore, la première demi-heure de chaque emprunt de Vélib est gratuite. Il suffit donc de trouver une borne toutes les 25 minutes, disons, de déposer son vélo et le ressortir immédiatement, pour pédaler allégrement sur les 400 km de voies cyclables de la capitale, pour seulement un euro par jour.
La tarification des Vélib est destinée à encourager les courts trajets et maximiser la rotation des vélos. La première demi-heure supplémentaire vous en coûtera donc 1 €, la 2e, 2 €, la 3e, 4 €.