Si personne ne peut dire de quelle façon évoluera la variole du singe dans les prochains mois, une chose fait de plus en plus consensus: les différents gouvernements concernés ont manqué le bateau.
Avec désormais 15 000 cas recensés depuis le mois de mai — et la possibilité, si la tendance exponentielle se maintient, d’atteindre 100 000 cas en août — il est clair que l’épidémie a échappé à tout contrôle dans plusieurs pays.
Pas assez d’efforts de dépistage, de traçage des contacts ou de vaccination des groupes vulnérables.
La variole du singe en marche
Plusieurs des experts interrogés par la journaliste Helen Branswell la semaine dernière ne croient pas que le virus puisse être contenu. Cette possibilité «diminue de jour en jour», juge Anne Rimoin, experte de la variole simienne à l’Université de Californie.
«C’est vraiment malheureux, parce que nous avons les outils. Ce n’est pas un virus inconnu.»