Les débats organisés par Radio-Canada à Toronto vont bon train concernant le méga projet d’Université de l’Ontario français (UOF). Tout le monde s’entend pour affirmer qu’il s’agit d’une opportunité incontournable.
Toutefois certaines dimensions de cet ambitieux projet demeurent sensibles. Par exemple, devrait-on établir un seul établissement quelque part dans le Grand Toronto, ou plusieurs campus à travers l’Ontario?
Abordons le sujet en fonction de qui fréquentera l’UOF, et pourquoi sa création est-elle indispensable?
Pour qui?
On peut dire que la nouvelle université sera dédiée à tous les francophones et francophiles nés en Ontario, plus tous ceux qui s’y sont établis en provenance d’ailleurs. Or, qui sont les Franco-Ontariens d’aujourd’hui et où vivent-ils?
Selon le site du Commissariat aux services en français, qui utilise une «définition inclusive» plus généreuse que Statistique Canada, l’Ontario comptait 611 500 francophones en 2011 (622 640 en 2016: la nouvelle infographie du CSF sortira ce printemps), dont une pluralité vit dans l’Est de la province.