Université franco-ontarienne: c’est oui

L’adresse torontoise serait trouvée

Où sera le complexe de Maison de la francophonie torontoise qui abritera, entre autres, les campus de la nouvelle Université F-O et du Collège Boréal?
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Publié 19/06/2017 par François Bergeron

Dyane Adam a accepté le mandat de planifier la création d’une université franco-ontarienne à condition que la réponse soit oui.

C’est ce qu’on raconte dans l’entourage de son Conseil de planification d’un premier jalon torontois de cette institution, à laquelle se grefferaient la Maison de la francophonie, le Collège Boréal et d’autres organismes.

Le rapport de Dyane Adam, ex-commissaire aux langues officielles du Canada et ex-principale du campus Glendon de l’Université York, est attendu le 30 juin. Tous les signaux envoyés par ceux qui y travaillent sont positifs.

2018

Dyane Adam
Dyane Adam

On viserait même la date de septembre 2018 pour le début des travaux de construction ou d’aménagement d’un édifice au centre-ville à un emplacement qui serait déjà identifié.

Cela signifie que les gouverneurs de l’institution seraient nommés peu après le dépôt du rapport, le gouvernement libéral provincial se rendant d’avance aux arguments de la communauté franco-ontarienne.

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La proximité d’élections provinciales en juin 2018 ne serait pas un obstacle, les deux partis d’opposition appuyant déjà le principe de la création d’une université franco-ontarienne.

Par et pour

L’AFO, le RÉFO et la FESFO revendiquent une institution «par et pour» les Franco-Ontariens couvrant toute la province, alors que le comité Adam n’a que le mandat de s’occuper de Toronto et du Centre-Sud de la province, où le besoin est criant.

Mais tous s’entendent à l’effet que le succès d’un premier campus torontois imposerait une réflexion sur les meilleurs moyens de couvrir le Nord et l’Est de la province, où plusieurs jeunes Franco-Ontariens fréquentent déjà des universités bilingues comme Laurentienne et Ottawa.

Maison

La création de l’université franco-ontarienne dynamiserait le vieux projet de Maison de la francophonie torontoise, auquel est associée l’antenne torontoise du Collège Boréal, qui doit quitter son 3e étage du 1 rue Yonge avant 2020. Cette Maison serait surtout un gestionnaire d’édifice offrant aux organismes communautaires et culturels un loyer modeste au centre-ville, en même temps qu’une visibilité à la francophonie torontoise.

Un autre comité avait déjà recommandé que Boréal et l’Université franco-ontarienne partagent des espaces communs. Le choix d’un endroit au centre-ville semble exclure la participation de Glendon, situé plus au nord à l’angle des avenues Lawrence et Bayview.

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Glendon pourrait toutefois être inclus dans une gestion provinciale du post-secondaire franco-ontarien, l’une des avenues considérées par les États généraux organisés en 2014 par l’AFO, le RÉFO et la FESFO.

Koubra Haggar de la FESFO, Carol Jolin de l’AFO et Geneviève Borris du RÉFO. (Photo: REFO)
Koubra Haggar de la FESFO, Carol Jolin de l’AFO et Geneviève Borris du RÉFO. Les trois organismes pilotent le projet d’université franco-ontarienne. (Photo: REFO)

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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