Les partenariats, affiliations et ententes d’articulation avec d’autres institutions universitaires et collégiales – francos, bilingues et anglos – seront la clé du succès de la future Université de l’Ontario français, selon Dyane Adam.
C’est ce qu’a affirmé le 19 septembre au Club canadien de Toronto la présidente du Comité de planification de l’UOF, dont le rapport a été diffusé le mois dernier par le gouvernement de la province, qui a promis d’y donner suite cet automne par un projet de loi.
S’adressant à un parterre de représentants du milieu de l’éducation et de l’administration publique venus s’ajouter à la clientèle traditionnelle de gens d’affaires et de professionnels du Club, l’ex-commissaire aux langues officielles du Canada et ex-principale du campus Glendon de l’Université York a raconté avoir été «forcée» de sortir de sa retraite pour aider à étoffer ce projet d’université réclamée par le mouvement associatif depuis plusieurs années.
Carrefour
Son rapport propose une université de 2000 à 3000 étudiants, dans un campus au bord du lac Ontario, à l’est du centre-ville de Toronto, auquel se joindrait le Collège Boréal, TFO et d’autres organismes communautaires et culturels. Ce campus, qui comprendrait des résidences pour les étudiants de l’extérieur de la métropole, deviendrait donc un «Carrefour francophone» ouvert à toute la francophonie torontoise.
Rappelons que le mandat confié à Dyane Addam était limité à Toronto et à la péninsule du Centre-Sud-Ouest de la province. Mais la nouvelle institution aurait une portée provinciale grâce à des partenariats avec des universités «mentors» comme l’Université d’Ottawa et Ryerson, mais aussi OCAD et U of T, dont certains programmes pourraient être suivis en français par les étudiants inscrits à l’UOF.