L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) accordent un appui conditionnel au rapport du Conseil de planification pour une université de langue française (présidé par Dyane Adam), diffusé la semaine dernière, auquel le gouvernement libéral a promis de donner suite.
La condition en question: une gouvernance, «par et pour» les Franco-Ontariens, de tous les programmes universitaires de langue française offerts aujourd’hui et demain à travers la province, ont expliqué Carol Jolin (AFO), Josée Joliat (RÉFO) et Pablo Mhanna-Sandoval (FESFO) au cours d’une conférence de presse électronique mercredi.
Les trois porteurs du projet d’université franco-ontarienne ces dernières années ont aussi écrit aux ministres Marie-France Lalonde (Affaires francophones) et Deborah Matthews (Enseignement supérieur) pour les féliciter de leur diligence et partager avec elles quelques «inquiétudes».
Le gouvernement libéral a promis de déposer très bientôt un projet de loi qui créera formellement la nouvelle université, dont l’établissement coûterait autour de 80 millions $ et dont le fonctionnement reviendrait à 40 millions $ par année.
Carrefour
Son campus, bâti dans le secteur riverain Est du centre-ville de Toronto, permettrait aussi d’accueillir, à partir de 2020, l’antenne torontoise du Collège Boréal, TFO, le Théâtre français de Toronto et d’autres partenaires qui en feraient un important «Carrefour francophone» tant pour les étudiants que pour le grand public.