En entrevue à L’Express ou par voie de communiqué, plusieurs intervenants ont réagi à la publication, ce lundi 28 août, du rapport du Conseil de planification pour une université de langue française, présidé par Dyane Adam, ainsi qu’à la décision du gouvernement de la province, annoncée par la ministre des Affaires francophones, Marie-France Lalonde, d’en faire un projet de loi dans quelques mois. Voici quelques-unes de ces réactions.
Carol Jolin: «Beau travail»
Le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Carol Jolin, se dit «impressionné par la qualité du travail» du Comité de planification de l’université, et il remercie le gouvernement de l’Ontario – qui l’examinait depuis juin – de l’avoir rendu public relativement rapidement, en plus de promettre d’y donner suite par un projet de loi.
«Le projet de loi, ce sera vraiment concret: la fondation et la mise en oeuvre de l’université», dit-il. Ce projet a de fortes chances d’être adopté, non seulement parce que les Libéraux sont majoritaires à Queen’s Park, mais aussi parce que les deux partis d’opposition, Progressiste-Conservateur et Néo-Démocrate, appuient depuis un bon moment déjà la création d’une université franco-ontarienne.
Avec les dirigeants du mouvement étudiant (RÉFO et FESFO) qui ont porté le projet avec l’AFO, M. Jolin prépare cependant une réponse plus formelle et réfléchie au rapport de Dyane Adam et à l’accueil positif de la ministre Marie-France Lalonde, après la Fête du Travail.
Mais déjà, il reconnaît que le projet d’université francophone à Toronto «répond au besoin le plus urgent» et «correspond à un vouloir collectif».