Le 6 décembre, l’Université de Hearst apprenait que la pérennité de l’établissement avait fait l’objet d’une rencontre ministérielle le 31 aout dernier.
Dans un communiqué, le recteur Luc Bussières indique n’en être aucunement étonné, bien qu’il n’avait pas été tenu au courant de cette rencontre. Après tout, le gouvernement de Doug Ford ne s’est pas caché quant à ses intentions de revisiter les finances publiques.
Par conséquent, «l’ensemble des établissements postsecondaires francophones et anglophones est soumis à cet exercice, tout comme d’autres services financés par la province.»
«Malgré des inquiétudes légitimes dans le contexte de la crise actuelle dans la francophonie ontarienne», lit-on dans le communiqué, «l’Université de Hearst a toujours été sûre que la place qu’elle occupe dans cette communauté serait reconnue et confirmée.»
Le communiqué fait aussi part des succès de l’établissement tels que l’augmentation notable du nombre d’étudiants et la diminution substantielle du cout moyen par étudiant.
Concernant les craintes, l’UdeH obtenait, le 6 décembre en matinée, une confirmation de la ministre des Affaires francophone, Caroline Mulroney, que «l’établissement n’a fait l’objet que d’un examen de routine et que le dossier est clos».