Une femme est tuée par son partenaire chaque semaine au pays, tandis qu’une femme ou une fille meurt tous les deux jours dans un contexte de violence, principalement commise par des hommes. C’est ce que rappelle l’Observatoire canadien du féminicide (OCFJR) en cette fin novembre début décembre consacrée à cet enjeu.
Les femmes autochtones, racisées ou vivant la pauvreté demeurent surreprésentées parmi les victimes.
C’est pour ouvrir les «16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre», que de nombreux organismes, intervenants et survivantes se sont réunis au centre Waterfront de Hamilton, ce lundi 24 novembre, pour réaffirmer l’importance d’agir collectivement.
Organisé par le Woman Abuse Working Group (WAWG), l’événement a rassemblé des membres de la communauté, des experts et des représentants d’agences publiques et de programmes spécialisés.

Une réalité qui dépasse les chiffres
Selon les données du gouvernement fédéral, les cas de violence entre partenaires intimes ont augmenté de 14% entre 2018 et 2024, et 78% des victimes en 2024 étaient des femmes ou des filles.







