Avec l’accord des ayants droit d’Arthur Conan Doyle, le romancier anglais Anthony Horowitz a ressuscité brillamment, pour une ultime aventure, le légendaire locataire du 221b Baker Street: Sherlock Homes. Son roman s’intitule La Maison de Soie et le narrateur est ce cher Watson… qui voit tout sans nécessairement tout observer.
Le docteur John Watson se montre aussi assidu dans ses obligations de biographe que Sherlock Holmes l’est à mener ses enquêtes. «C’est peut-être pour cela que notre association marchait aussi bien.» Leur ultime association a lieu à Londres, en 1890, où richesse et pauvreté vivent malaisément côte à côte.
Watson a gardé secret cette dernière aventure de Sherlock Holmes, mort un an auparavant, car elle s’avère aussi terrifiante que dévastatrice. Tout au long du roman, on va de découvertes en découvertes, de dangers en dangers, de mystères en mystères.
L’affaire est en effet assez complexe et, aux yeux de Watson, le fameux détective complique les choses par exprès. «C’est comme si vous aviez besoin que le crime relève le défi, comme s’il fallait qu’il soit assez original pour valoir la peine d’être élucidé.»
Tout commence avec l’achat d’oeuvres d’art, expédiées depuis Londres jusqu’à Boston. La livraison se complique, un voyou meurt, son soi-disant jumeau fait surface à Londres, un cambriolage s’ensuit et voilà que notre fin limier doit s’armer et se lancer à la poursuite d’une organisation criminelle qui, pour l’instant, a déjà commis le meurtre, la torture, l’enlèvement et le détournement de la Justice.