Pour ceux qui cherchent de nouvelles applications aux mathématiques: elles pourraient aider à comprendre… les hallucinations.
L’idée, en soi, n’est pas neuve: en 1979, un biologiste nommé Jack Cowan, de l’Université de Chicago, s’était astreint à reproduire sur papier les images qui apparaissaient à des gens sous l’influence de drogues hallucinogènes.
Il était convaincu que la répétition de quatre motifs géométriques —spirale, tunnel, toile d’araignée et ruche— ouvrait la porte sur quelque chose de particulier dans le fonctionnement de notre cerveau.
Une question de lumière
Mais le lien n’est pas facile à établir: ce que ces gens voient ou croient voir dépend aussi de l’endroit où ils se trouvent et de la lumière qui atteint leurs yeux.
Pourquoi les distorsions que crée ensuite le cerveau sous l’influence d’une drogue sont-elles ramenées, en gros, à cette série limitée de formes géométriques?