La nomination de Brenda Murphy comme représentante de la Reine au Nouveau-Brunswick soulève un tollé de protestations parce qu’elle est unilingue francophone.
Mais non, fake news : elle est évidemment unilingue anglophone, et c’est la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) qui grince des dents.
Féministe
Brenda Murphy, activiste pour les droits des femmes et ancienne conseillère municipale de Grand Bay-Westfield, a aussi œuvré au sein de la Société d’inclusion économique et sociale du Nouveau-Brunswick afin de tenter de réduire les impacts de la pauvreté.
Selon Robert Melanson, président de la SANB, il ne s’agit pas de remettre en question le travail d’activiste de Brenda Murphy dans les domaines de la réduction de la pauvreté et de l’égalité des genres.
Il estime cependant que la représentante de la Couronne devrait pouvoir exercer ses fonctions dans les deux langues officielles de la province.