Une dernière saison du TfT signée Guy Mignault

De Tomson Highway à Jean-Marc Dalpé... De John Van Burek à Joël Beddows

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 19/04/2016 par l-express.ca

Le Théâtre français de Toronto (TfT) a dévoilé la semaine dernière les sept productions qui feront partie de sa saison 2016-2017. C’est la dernière programmation signée Guy Mignault, puisque celui-ci quittera ses fonctions à la direction artistique en juin. C’est Joël Beddows, le nouveau directeur artistique du TfT, qui accueillera le public au théâtre de la rue Berleley.

Un gala le 26 mai, précédé d’une représentation de la dernière pièce de la présente saison, la comédie Le Placard de Francis Weber (du 11 au 29 mai), saluera le départ de Guy Mignault.
 
La nouvelle saison débutera en octobre avec le grand retour sur la scène torontoise de Tomson Highway, le célèbre auteur compositeur et pianiste autochtone qui présentera Zesty Gopher s’est fait écraser par un frigo aussi connu sous le titre The (Post) Mistress. C’est l’histoire de Marie-Louise Painchaud, une maîtresse de poste qui a le don de pouvoir lire le courrier du village sans même avoir à l’ouvrir et de métamorphoser chaque lettre en une chanson.

Coproduit avec Pleiades Theatre, mis en scène par John Van Burek et sublimé par la voix de Patricia Cano, le spectacle sera joué en français du 12 au 23 octobre (avec surtitres en anglais) et  — une nouveauté — en anglais (avec surtitres en français) du 25 octobre au 6 novembre 2016.  
 
Une autre coproduction historique viendra ponctuer la saison. Cette fois, en février 2017, c’est avec Canadian Stage que le TfT coproduira Cinq visages pour Évelyne Frost de Guillaume Corbeil dans une nouvelle mise en scène de Claude Poissant, une création explorant les possibles méfaits des réseaux sociaux.

La pièce fût un véritable coup de cœur pour les deux directeurs artistiques, Matthew Jocelyn et Guy Mignault, qui se sont donné pour mission de présenter cette œuvre au public torontois. Ici aussi, le spectacle sera présenté dans les deux langues: du 14 février au 5 mars 2017 en anglais, et du 21 au 25 mars, en français (surtitré en anglais).
 
Également au TfT l’automne prochain: la compagnie présentera le cinquième opus de sa série à succès, Les Zinspirés Cinq sur Cinq écrit par de jeunes auteurs en herbe et mis en scène par Chanda LeGroulx Gibson. Le TfT continuera ainsi de donner une voix à la nouvelle génération de créateurs.
 
En décembre, la compagnie présentera Un vent se lève qui éparpille, l’adaptation théâtrale du célèbre roman de Jean Marc Dalpé qui fût couronné par le Prix du gouverneur général en 2000. C’est une histoire de désir, de haine etd’amour interdit qui secoue la mémoire de tout un village pendant plus d’une décennie.

Le même mois, le spectacle jeunesse mettra le cap sur une destination exotique dans une aventure palpitante: L’île au trésor.

Publicité

En 2017, la parole se libèrera avec #PigeonsAffamés, un rendez-vous musical à la frontière des genres.

C’est Dom Juan de Molière qui viendra clôturer la saison — une première mise en scène signée Joël Beddows en tant qu’artiste en résidence de la compagnie.
 
Le TfT propose une nouvelle formule d’abonnement très flexible. Sous la forme d’un laissez-passer, on peut se procurer 3, 4, 5, 6, 7 ou même 8 billets à prix avantageux. On peut utiliser deux billets par spectacles et venir au théâtre avec un invité. Et si vous êtes un artiste ou avez moins de 30 ans, vous pouvez utiliser jusqu’à quatre billets par spectacles. Les prix varient entre 75 $ pour les artistes, les gens des métiers de la scène et les moins de 30 ans, et 282 $ pour 8 billets adultes.
 
Face au succès que remportent les soirées avec surtitres, le TfT continue de les proposer les mercredis (ou les jeudis lorsque le spectacle ne se joue pas les mercredis), les vendredis et samedis. Il y aura encore des soirées bavardeur: discussions entre les artistes et le public qui sont une façon unique et privilégiée d’échanger des impressions sur la pièce. Elles ont lieu le mercredi ou le jeudi, après le spectacle.

* * *

À lire aussi dans L’Express: Mignault chez Duceppe

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur