Suite au colloque international sur le pluriculturalisme et les migrations, qui a eu lieu en mai 2012 à l’Université York, la Série monographique en sciences humaines de l’Université Laurentienne a récemment publié un ensemble de 33 articles sur divers sujets abordés par des professeurs du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie.
L’ouvrage de 560 pages, qui offre une approche interdisciplinaire, s’intitule tout simplement Pluri-Culture et écrits migratoires.
Ces articles tombent à point puisque l’immigration devient de plus en plus une problématique majeure dans le village global que nous habitons tous, y compris en Ontario français où les nouveaux arrivants demeurent les seuls à garantir la croissance de nos effectifs. Pas étonnant que notre littérature franco-ontarienne ait des accents pluriculturels.
Huit articles traitent de la migration dans l’œuvre d’Hédi Bouraoui. On y traite tour à tour d’identité et d’altérité, de la migration des langues et des cultures, des signes prémonitoires de crise et des perspectives d’avenir. Il y a aussi des articles sur les écrivains Michael Ondaatje, Nicole Kraus et Wajdi Mouawad, pour n’en nommer que quelques-uns.
Cinq articles portent sur la migration en France et cinq autres sur la migration au Canada. Quant à la littérature sépharade, elle donne lieu à deux longs articles sur l’identité multiple des Juifs nord-africains.
Quatre textes abordent l’immigration au féminin, tandis que le dialogue transculturel dans le sport et le théâtre font chacun l’objet d’un article.