Une base de données médicales rassemble des informations recueillies au fil des années sur la santé des astronautes. Parce que ceux-ci subissent souvent des problèmes de santé qui les distinguent du commun des mortels.
On y retrouve entre autres des milliers d’échantillons de sang et de tissus recueillis sur des occupants de la station spatiale internationale. Et même chez les quatre «touristes» spatiaux qui avaient fait un vol de trois jours, en 2021, à bord d’une fusée SpaceX. Il s’agissait du premier équipage entièrement constitué d’un groupe qui n’avait pas subi d’entraînement d’astronaute.
Dommages et perturbations
La base de données, ou biobanque, contient aussi les dossiers médicaux de tous ces gens, incluant des informations sur les dommages subis par leur ADN ou les perturbations dans l’activité de leurs gènes ou dans leur système immunitaire, pendant ou après leur séjour là-haut.
Plus de 100 institutions de 25 pays ont contribué à cette collecte d’informations.
La ressource a été baptisée Space Omics and Medical Atlas, ce qui pourrait se traduire à peu près par l’Atlas médical et cosmique.