Selon le photographe torontois franco-suisse Aurélien Muller, «le monde a plus à apprendre de Cuba que le monde a à apprendre à Cuba»…
56 ans après le début de la révolution – et alors que s’amorce un dégel des relations américano-cubaines – l’île au large de la Floride est toujours là, avec un système et une idéologie résistant encore au libéralisme et à la mondialisation. Cuba est différente, et c’est pour cette raison qu’Aurélien Muller s’est intéressé à elle. Ses clichés, témoignant de sa fascination pour l’île, sont actuellement exposés à l’Alliance française de Toronto.
Aurélien Muller s’est rendu à Cuba en 2009 pour quatre mois, dans le cadre d’un séjour à l’Université de La Havane. Au cours de cette période, il prend une cinquantaine de photographies de l’île qui formeront sa première série d’images intitulée Año 50 del Triunfo de la Revolución.
Depuis, il y est retourné chaque année, prenant à chaque visite des clichés des codes de la révolution, de la propagande et des Cubains. L’exposition rassemble ces photographies avec pour objectif de «donner à voir ce que la révolution pourrait nous apprendre».