Comment échapper à la fin du monde, le 21 décembre prochain? Rendez-vous à Bugarach, dans le sud de la France!
Difficile d’imaginer qu’avec ses 1231 mètres de haut, le pic de Bugarach (et le village du même nom) puisse échapper à un scénario catastrophe façon déluge. Pourtant, de nombreux «survivalistes» croient que ce petit sommet des Corbières résistera à l’apocalypse prévue pour le 21 décembre prochain, selon le fameux «calendrier maya».
De fait, depuis des siècles, le mont Bugarach fait l’objet de croyances surnaturelles. On lui a d’abord prêté des pouvoirs telluriques en raison de sa géologie particulière. Plusieurs y ont vu en effet une montagne inversée, il y a de ça des millions d’années, suite à une gigantesque explosion.
En réalité, ce massif est né, comme les proches Pyrénées, voilà 45 millions d’années lorsque les plaques ibériques et européennes se heurtèrent. Les couches sédimentaires se sont plissées, puis cassées et enfin chevauchées de sorte que les calcaires du Jurassique (-200 à -135 millions d’années) reposent désormais au-dessus de couches plus jeunes, des grès et des marnes du Crétacé (-135 à -65 millions d’années).
Magnétisme
Le prétendu magnétisme de Bugarach en aurait fait un haut lieu vibratoire connu des Templiers… et dérèglerait encore aujourd’hui les appareils électroniques. Les Wisigoths y auraient enterré l’Arche de l’Alliance. Et Jules Verne s’en serait inspiré pour imaginer l’entrée souterraine du Voyage au centre de la Terre.