Depuis son entrée en 1re année, Zacharie Giroux a des difficultés en lecture et en écriture. Aller à l’école était devenu une corvée. Tout a changé après avoir effectué un test de dépistage de la dyslexie.
«Je suis un élève dyslexique.» Zacharie Giroux, en 6e année à l’école Lacerte de Winnipeg, sait depuis maintenant un an comment nommer la source de ses soucis.
«J’avais beaucoup de difficultés à lire et à écrire. Le temps que j’écrive une demi-page, les autres en avaient écrit une entière. En lecture, je ne me souvenais pas des bons mots. Je confondais le B et le D, et le Q et le P. Les enseignants m’aidaient comme ils le pouvaient. Puis j’ai fait un test, et j’ai découvert ce que j’avais.»
Cette révélation a changé sa vie.
Pas stupide
«Jusque là, je n’aimais pas l’école, parce que je ne travaillais pas bien. Quand j’ai eu les résultats du test, j’étais content de savoir que je n’étais pas stupide. J’ai su pourquoi je n’y arrivais pas, et ça a fait une grosse différence. Maintenant, je peux avoir le nécessaire pour m’aider à étudier normalement, et c’est beaucoup plus facile.»