Un sommet d’émotions et de rythmes pour Francophonie en Fête

Okavango African Orchestra (Photo : Laurie Humbert)
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Publié 02/10/2017 par Laurie Humbert

Après un cocktail en musique grâce à la talentueuse Amanie Ill-fated, les sièges du théâtre Randolph ont pu accueillir samedi soir un public venu danser et voyager avec les trois groupes d’artistes africains et haïtien programmés en clôture du festival Francophonie en Fête 2017.

Amanie Illfated
Amanie Ill-fated

La musique, un langage

C’était la première fois que Francophonie en Fête organisait une célébration «afro-caribéenne». Ce soir-là, qu’importe le dialecte, c’était la musique et le rythme qui étaient à l’honneur – pour «décompresser», a dit le présentateur Thierno Soumare de CHOQ-FM.

«La musique est un langage à part, que tout le monde peut comprendre» confit à L’Express la Soudanaise Amanie Ill-fated.

Tifane
Tifane

Zouker

Première artiste à monter sur scène: la souriante Tifane, une jeune artiste basée depuis peu au Canada et «très contente» d’y vivre.

Pour sa première présence sur scène à Toronto, la jeune femme, qui chante en créole haïtien, a notamment rendu hommage aux filles et aux femmes d’Haïti, saluant leur «courage» et leur «solidité».

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Elle a donné à l’auditoire une leçon de zouk en chanson, pour finalement descendre de scène et rejoindre son public qui dansait.

Okavango
Okavango African Orchestra

«Même le tambour peut parler»

Vient le tour d’Okavango African Orchestra, un groupe de huit musiciens venant de sept pays d’Afrique (Zimbabwe, Érythrée, Ghana, Somalie, Madagascar, Sénégal, Somalie), c’est autant de cultures qui étaient représentées sur scène.

Okavango, qui a récemment remporté le JUNO 2017 dans la catégorie Musique du monde, a assuré un spectacle rythmé et entraînant, avec pour accompagnement des instruments électriques et traditionnels. Leurs CDs,que le groupe aime à qualifier de «billets d’avion pour l’Afrique», en vente à l’accueil du théâtre, ont obtenu un franc succès.

Leur concert s’est terminé sur un moment d’échange magique entre les percussionnistes et le public, un question-réponse rythmique. «Vous voyez, même le tambour peut parler, et vous pouvez lui répondre», d’expliquer un des artistes.

Enfin, Élage Diouf, lui aussi armé de son tambour, a chanté en wolof ses compositions hybrides de folk, blues et asiko. L’artiste d’origine sénégalaise, qui vit à Montréal, a lui aussi fait participer le public pour un spectacle plein d’émotions et de rythmes.

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Élage Diouf
Élage Diouf (Photo : Laurie Humbert)

La veille, le Québécois Robert Charlebois – 73 ans! – et ses cinq musiciens (claviers, guitares, contrebasse, batterie) avaient fait exploser la salle en présentant une vingtaine de ses succès (de Entre deux joints à Fu Man Chu, en passant par Lindberg et Ordinaire), après une première partie assurée avec brio par la Franco-Ontarienne Cindy Doire et deux comparses à la guitare et au synthétiseur.

Robert Charlebois (Photo: André Pilon)
Robert Charlebois (Photo: André Pilon)
Cindy Doire (Photo: André Pilon)
Cindy Doire (Photo: André Pilon)

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