Là où il y avait un satellite russe, il y a maintenant un nuage d’un peu plus de 100 débris, tous aussi dangereux en cas de collision.
Le satellite Resurs P1 d’observation de la Terre, lancé en 2013, avait été mis à la retraite en 2022. Depuis, il perdait lentement de l’altitude, comme on était en droit de s’y attendre d’un satellite qui allait tôt ou tard se désintégrer dans l’atmosphère.
Au lieu de cela, un organisme appelé LeoLabs, qui s’est donné pour mission de suivre à la trace ce type de satellites, a annoncé que Resurs P1 s’était récemment désintégré.
L’agence russe Roscosmos n’a pas apporté d’explications sur ce qui s’était passé, c’est plutôt le ministère de la Défense des États-Unis, à travers son agence spécialisée (US Space Command) qui a confirmé la nouvelle, le 27 juin.
Comme chaque fois, ce genre d’incident a provoqué des mesures de précautions — les neuf astronautes à bord de la station spatiale internationale ont été invités par la NASA à se déplacer dans une «zone sécuritaire» pendant une heure — soit dans la capsule qui les avait menés à la station.