Dans la précédente chronique, je vous parlais du nouveau Petit Larousse. Vous vous doutiez bien que je n’allais pas passer à côté du nouveau Petit Robert. D’autant plus que si vous êtes un fidèle lecteur, vous connaissez mon attachement pour ce dictionnaire.
Depuis son lancement, le nouveau Petit Robert 2007 se maintient dans le peloton de tête des ouvrages les plus vendus. Au Québec, en tout cas. Et ce n’est pas étonnant. Le Petit Robert a fait peau neuve. De belle façon à part ça. Pour souligner son quarantième anniversaire, on ne pouvait pas faire mieux.
Curieusement, quand c’est notre anniversaire, on se fait donner des cadeaux. Cette fois, on a nettement l’impression que ce sont les gens du Robert qui en font tout un aux lecteurs et aux passionnés du français.
Sur le plan du contenu, le dictionnaire demeure fidèle à sa tradition et continue de mettre l’accent sur l’étymologie et sur l’histoire des mots. Cela a toujours été son avantage indéniable sur le Larousse. Le Robert ne se contente pas de donner des définitions. Il nous raconte l’origine du mot, son évolution, ses synonymes. Il place aussi le mot dans des contextes d’expressions, dans des citations d’auteurs.
Là-dessus, le travail est phénoménal. La nouvelle édition laisse place à 130 nouveaux auteurs qui sont cités. C’est le cas des Canadiens Marie Laberge et Hubert Reeves.