Dans la précédente chronique, je vous parlais du nouveau Petit Larousse. Vous vous doutiez bien que je n’allais pas passer à côté du nouveau Petit Robert. Je ne vous ai jamais caché mon penchant pour ce dictionnaire, tout en reconnaissant les qualités de ses concurrents, les citant même à l’occasion. Mais entre le Robert et moi, c’est une relation beaucoup plus profonde…
L’an dernier, le Petit Robert avait fait peau neuve. C’était l’année de son quarantième anniversaire. Pour l’édition 2008, on a opté pour la continuité. Le format reste à peu près le même et on en a bonifié le contenu, comme on le fait maintenant chaque année. Le Robert est devenu un beau livre, qu’on consulte avec soin et qu’on range à une place de choix dans la bibliothèque.
Sur le plan du contenu, le dictionnaire demeure fidèle à sa tradition et continue de mettre l’accent sur l’étymologie et sur l’histoire des mots. Cela a toujours été son avantage indéniable sur le Larousse.
Le Robert ne se contente pas de donner des définitions. Il nous plonge dans un univers qui marie l’histoire, la littérature et la grammaire, tout en donnant des nuances de sens, des exemples d’emplois, des indications étymologiques, des trucs à éviter, des synonymes, des renvois… Il place les mots dans des contextes d’expressions, dans des citations d’auteurs.
En quantité, le contenu du Petit Robert ne bouge pas beaucoup; on tourne toujours autour de 60 000 mots et 300 000 sens et nuances. En fait, on a ajouté cette année plus de 400 mots, plusieurs étant des régionalismes de France ou des mots de la Francophonie.