Un regard sur le passé avec Grease

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Publié 08/03/2016 par Darnace Torou

Quatre décennies après sa création, la Toronto French School a fait salle comble les jeudi 3 et vendredi 4 mars en remettant au goût du jour la comédie musicale Grease.

Le film musical de Randal Kleiser, sorti en 1978, a été adapté de la comédie musicale de Jim Jacobs et Warren Casey, créée en 1972 à Broadway et jouée 3388 fois!

Le film raconte l’histoire de Sandy Olsson, une étudiante australienne en vacances aux États-Unis durant l’été 1958, qui rencontre Danny Zuko, le chef de la bande des T-Birds. Leur amour est cependant interrompu par la fin des vacances, car Sandy doit retourner en Australie.

Le hasard fait que Sandy reste en Amérique et qu’elle intègre en dernière année Rydell High, le même établissement que celui où étudie Danny. Elle y rencontre un groupe de filles, les «Pink Ladies», mené par Betty Rizzo. Sans savoir qu’ils sont proches, Danny et Sandy racontent, chacun de leur côté, à leurs amis leur amour de vacances.

Danny et Sandy finissent évidemnent par se rencontrer et décident de reprendre leur relation, bien que tout les oppose à l’école…

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Se voir avec les yeux de l’autre.

L’enseigante responsable, Geneviève Cholette, a souligné que c’était un véritable défi de mettre en scène Grease, car plusieurs des acteurs en étaient à leur première expérience. Cependant, après les auditions et la distribution des rôles, on s’est donné le mandat d’atteindre un résultat parfait.

Grease permet de mettre en exergue les différents archétypes dans un établissement secondaire, un microcosme reflétant la vie de tous les jours. «Nous nous sentons souvent écartés, tout le monde veut se faire aimer», a-t-elle dit. Il faut donc explorer la combinaison archétype-stéréotype, «se voir avec les yeux de l’autre»!

Travail d’équipe

Le département d’art de la TSF a été la cheville ouvrière de cette grande et impressionnante création.

Mme Cholette a dirigé la mise en scène et la chorégraphie. Son colllègue Dino Gonçalves a pris la responsabilité des aspects administratifs et logistiques.
Ont aussi contribué à la production Arnot-David Johnston, le prof de musique, et Doug Doughty, homme aux multiples fonctions.

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La chorégraphie a côtoyé la perfection, appuyant le répertoire musical, sous la direction de MM. David (piano) et Doughty (basse), accompagnés de quatre élèves.

Et, comme dit le proverbe burundais, «c’est celui qui frappe le tambour qui imprime le rythme aux danseurs»: les danseurs ont suivi le rythme. Costume et décor ont aussi été à la hauteur des attentes.

Élèves performants en classe, ils ont démontré un autre savoir-faire, confirmant ainsi qu’un jour, «la vieille femme n’oubliera jamais ses danses de jeune fille», encore selon la sagesse burundaise!

Habiletés transférables, diront les Ressources Humaines dans le langage technocratique! Des jeunes armés face à un futur complexe!

Du talent, encore du talent

Les élèves se sont mis à la tâche avec conviction et ardeur.

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Laura Butke a joué de bout en bout son rôle en régie avec son collègue Alexandre Trottier. Mettre en marche et faire marcher une machine aussi lourde n’est pas acquis d’avance: une trentaine d’acteurs, une cinquantaine de personnes «invisibles» de l’équipe technique (maquilleurs, coiffeurs, décor, changement de costumes). Il fallait des véritables virtuoses!

Chacun a mis sa touche personnelle avec beaucoup de cœur.

Les acteurs ont été tout simplement époustouflants et les spectateurs, dépassés par autant de talent et de réalisme, ont été épatés par leurs enfants qu’ils découvraient autrement.

Pari tenu pour Geneviève Cholette!

Comme dirait Benjamin Delessert, «c’est le propre du vrai talent de faire de très belles choses d’une manière simple».

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Darnace Torou est enseignant à la Toronto French School.

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