Élaborer de nouveaux cadres pour l’éducation francophone tout au long de la vie sera l’objectif du tout premier Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne. Le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC) réunit plusieurs intervenants du 4 au 6 mars à Ottawa.
«Il y a urgence», lance Denis Desgagné, directeur général du RESDAC. Pour lui, ce sommet résonne comme un appel à l’aide, mais surtout un appel à l’action face à une urgence éducative croissante. Selon lui, les chiffres sont sans appel.
Le RESDAC rapporte qu’en moyenne, 52% des francophones en situation minoritaire ont des compétences en littéracie en dessous du niveau 3, considéré comme le seuil minimum pour s’épanouir dans la société actuelle. Un chiffre qui frôle les 70 % dans certaines communautés.
«Au niveau 3, on est capable de lire des documents, les comprendre, etc. Niveau 2, on peut les lire, mais des fois on ne comprend pas ce que ça veut vraiment dire. Niveau 1, on ne peut pas lire. Cela donne une idée», commente Denis Desgagné.