Joanne Morra, une chanteuse et musicienne francophone de Toronto, vient de sortir son tout premier album solo et bilingue, Alouette. Cet artiste qui est aussi enseignante d’arts visuels, met ici à profit sa voix riche et sensuelle.
Joanne Morra a débuté sa carrière dans les arts plastiques, mais le chant est entré dans sa vie dès l’âge de 24 ans. « C’était un désir secret et caché depuis mon enfance, mais je n’osais jamais l’avouer car j’étais trop gênée ».
Déjà connue dans certaines salles torontoises et même au Festival de jazz de Toronto, la chanteuse sera à l’hôtel Gladstone (Queen ouest) le 23 mars pour le lancement de son disque. Elle se produira aussi le 7 avril au Gate 403 (Roncesvalles) et le 13 au Relish Bar & Grill (Danforth).
Le nom de son album, Alouette, porte en lui une résonance particulière. En plus d’être la chanson préférée de Joanne pendant son enfance, celle-ci s’est récemment fait surnommer «Joanne l’Alouette», un sobriquet issu de son pseudonyme sur les réseaux sociaux. Une appellation qui lui rappelle le chant traditionnel acadien de l’Alouette, et tendrement, son enfance.
Cet album, co-écrit avec le guitariste de renom Éric St-Laurent, révèle les fondations du jazz et du blues dans lesquels Joanne Morra se sent très à l’aise. Elle repousse ses limites en s’essayant au funk, le tout dans ses deux langues maternelle et paternelle, le français et l’anglais.