Amélie Lefebvre lance son premier album

Le public du Lula Lounge devrait se souvenir de ce jeudi 9 novembre. La semaine dernière, plus d’une centaine de personnes étaient réunies dans la salle du bar de la rue Dundas Ouest, pour le lancement du premier album d’Amélie Lefebvre, Amélie Chante! dans le cadre du Coup de coeur francophone.

Ambiance feutrée, sonorisation impeccable et public présent en bon nombre, tout était réuni pour faire du lancement du premier cd d’Amélie Lefebvre un succès. Spécialement accompagnée par un quintet musical pour cette représentation, Amélie a distillé sa prose et ses mélodies pendant plus d’une heure. Un laps de temps suffisant pour balayer l’ensemble des compositions qui apparaissent sur l’album.

Un premier disque qui, par ailleurs, satisfait tout particulièrement Amélie: «Nous n’avions que quelques mois pour enregistrer cet album, puisque Réseau Ontario avait déja calé quelques dates de concert. Il me semblait plus intéressant de proposer au public un support comme celui-ci à la fin des concerts. Mais avec le recul, en réécoutant cet album, je pense vraiment qu’il ne souffre pas d’une quelconque précipitation. Il est à point.»

Jonglant avec énergie entre passages humoristiques et touchants, Amélie se distingue par sa présence sur scène.

Monologues avec sa guitare Charlotte, interactions avec le public, tout est fait pour que le spectateur se trouve propulsé dans le monde d’Amélie. En résulte un sentiment d’intimité avec la chanteuse, porté par l’ambiance jazzy de l’instant.

Car certaines compositions, parfois un peu sèches au duo guitare/voix, prennent véritablement une toute autre dimension lorsque les violons, contrebasses et autres instruments s’y ajoutent, comme en convient la jeune chanteuse: «Le fait de jouer ces chansons avec une orchestration donne un autre volume au texte. C’est évidemment moins intimiste qu’avec une simple guitare, mais parfois encore plus touchant. J’adore les deux versions, elles apportent chacune des choses très différentes au texte original.»

L’album bien lancé, il sera maintenant question de le défendre sur scène, et Amélie compte bien s’y employer dans les prochaines semaines, même si tout n’est pas encore fixé.

«À court terme, tout est encore un peu flou. Je ferai plusieurs scènes sur Toronto d’ici la fin de l’année mais je ne sais pas encore lesquelles. Par contre, j’ai deux dates très importantes qui sont déjà arrêtées pour 2007. Le 8 février, je jouerai pour la première fois à Kingston, et le 11 mai 2007, je serai à Ottawa dans le cadre des Vendredis de la chanson, en partenariat avec le Centre national des Arts», se réjouit-elle.

Deux rendez-vous qui pourraient lui offrir une bonne occasion de séduire un plus large public.