Après avoir publié deux romans aux Éditions L’Interligne, Patrice Robitaille passe aux Éditions David et nous offre Le cartel des volcans, un roman noir qui dénonce les ravages de la drogue et du crime organisé au Mexique. Bien que le texte soit assez court, il semble assez réaliste, certainement punché.
L’action se déroule à San Martín où le personnage principal, le jeune Juan Esteban, porte fièrement ses cicatrices «comme un trophée arraché à la guerre des ruelles de San Martín».
Il a la même mère que son petit frère Diego, mais il lui a fait comprendre «qu’ils seraient, pour toujours, des ennemis jurés».
Un autre personnage est le père Fernando, un franciscain venu du Canada, qui dirige la casa des niños (orphelinat) où les deux frères sont abandonnés par leur mère. Vous devinez que Juan Esteban ne peut guère blairer l’endroit, la discipline surtout.
L’auteur a un style coloré pour décrire Paco, le père de Juan Esteban. Il note que cet homme «n’avait jamais travaillé un jour de sa vie, mais avait toujours du cœur au ventre. Un cœur qui battait pour la drogue, l’alcool et le jeu.» Tel père, tel fils.